Bien manger, faire le bien :10 restaurants qui améliorent la vie des réfugiés
Les gourmands passionnés se rendront au bout du monde pour un bon repas. Mais avez-vous déjà pensé au périlleux voyage que font certains chefs pour le cuisiner ? Ces restos, les cafés et les projets alimentaires du monde entier ont nourri les talents d'innombrables réfugiés et demandeurs d'asile, servir de délicieuses assiettes avec un côté généreux de conscience sociale.
Kreuzberger Himmel, Berlin
L'Allemagne a accepté plus de réfugiés et de demandeurs d'asile au plus fort de la crise migratoire européenne que tout autre pays d'Europe occidentale. Naturellement, l'intégration est une priorité pour de nombreuses organisations humanitaires du pays. Entre Kreuzberger Himmel, un restaurant syrien qui embauche des arrivants récents d'Afghanistan, Syrie et Irak. Un tel membre du personnel, Oda Bashi de Syrie, affirme que «c'est plus qu'un restaurant. C'est la famille.
En plus d'offrir des opportunités cruciales aux personnes dont les perspectives d'emploi sont difficiles en Europe, le projet donne aux convives la chance de rencontrer des réfugiés face à face et vice versa, favoriser une meilleure compréhension - sans parler de l'amour de la cuisine syrienne. Le menu, qui est conçu par les chefs eux-mêmes, comprend fatteh makdous (bébé aubergine farcie au yaourt et tomate), kubbeh (boulettes de viande et de boulgour) et freekeh (un type de grain de blé vert) avec de l'agneau.
Espai Mescladis, Barcelone
Niché dans le quartier branché El Born de Barcelone, Espai Mescladis (à peu près traduit par « espace mixte ») est géré par une organisation locale à but non lucratif dans le but de promouvoir la cohésion sociale. Ses trois mois Cuinant Oportunités (Cooking Up Opportunities) forme des personnes marginalisées à devenir chefs ou serveurs, et le café en plein air est désormais tenu par un diplômé de l'initiative, Soly Malamine, un réfugié du Sénégal. Il incarne la mission Espai Mescladis en partageant son succès et en aidant d'autres réfugiés à se perfectionner et à trouver un emploi dans la ville.
La carte Espai Mescladis est bio, commerce équitable et abordable, et comprend des tapas classiques, crème glacée locale et un hamburger végétarien très apprécié. Les apprentis chefs organisent également des cours de cuisine familiaux et des ateliers d'échanges culturels.
La torche d'Emma, New York
'Donnez-moi votre fatigue, tes pauvres, vos masses serrées aspirent à respirer librement' - ces mots, extrait du poème de la défenseuse des réfugiés Emma Lazarus Le Colosse , sont gravés sur la Statue de la Liberté, et servir d'inspiration derrière le programme de formation culinaire et le restaurant, La torche d'Emma.
De jour, le restaurant Brooklyn sert de salle de classe aux apprentis – réfugiés, demandeurs d'asile et survivants de la traite des êtres humains originaires d'Afghanistan, Burkina Faso et Venezuela – et pendant le service, les convives mangent leurs devoirs :nouvelle cuisine américaine comme la longe d'agneau épicée au shawarma, steak de chou-fleur grillé et pudding de pain à la pistache. Lancé en 2017, l'entreprise sociale à but non lucratif a obtenu le soutien de la célèbre chef Rachael Ray et a récemment ouvert un deuxième emplacement à la bibliothèque publique de Brooklyn.
Camion de nourriture Soufra, Liban
Quand la vie te donne des citrons, Fabriquer labné . Mariam Shaar a fait exactement cela, surmonter les obstacles pour bâtir une entreprise de restauration prospère, malgré les défis auxquels elle est confrontée en tant que réfugiée palestinienne au Liban. Soufra (qui signifie « fête » en arabe) rassemble des femmes du camp de réfugiés de Burj El Barajneh à l'extérieur de Beyrouth alors qu'elles préparent et servent des friandises du Moyen-Orient telles que dolma (feuilles de vigne farcies), makrouta (dater les cookies) et msakhan (wraps poulet et sumac, qui figurent dans le Lonely Planet Le tour du monde en 80 food trucks ).
Leur food truck sillonne la capitale – en savoir plus sur leur page Facebook, ou assistez à une projection du documentaire Soufra récemment lancé et produit par Susan Sarandon.
Parlement sur le roi, Sydney
Les murs du Parlement sur King sont tapissés de photos des personnes qui ont travaillé ici au fil des ans - une sorte d'album de famille, ce qui convient, étant donné que le café de la librairie est géré depuis le salon du propriétaire Ravi Prasad. Des centaines de réfugiés ont reçu une formation en hôtellerie ici, ainsi qu'une communauté accueillante, ce dont Mme « H » d'Afghanistan peut témoigner : « Quand je suis arrivé, Je suis venu seul. Le Parlement, c'était comme trouver une maison et des amis. C'est agréable de sentir que l'on a besoin de moi et que je suis une personne utile.
Le menu s'inspire de l'héritage culinaire du personnel et comprend des currys sri-lankais et des plats de nouilles birmanes. L'espace excentrique est souvent ouvert tard pour les cours de dessin de la vie et les ateliers d'artisanat et tous les bénéfices financent des projets et des formations pour les réfugiés et les demandeurs d'asile.
Syr, Utrecht
Lancé en 2016 après une campagne de financement participatif record, Syr sert des plats syro-arabes avec une touche européenne, comme les falafels, boules amères (boulettes de viande épicées frites) et baklava rutilant. Cette fusion est intentionnelle, avec chaque plat reflétant la fusion des cultures observée à Utrecht et aux Pays-Bas depuis l'arrivée de 64, 000 nouveaux résidents de Syrie - dont une poignée apprennent maintenant de nouvelles compétences culinaires et améliorent leur néerlandais en tant que chefs et serveurs syriens. Inscrivez-vous à une soirée de dégustation de vins ou de contes pour une expérience Syr complète.
Migrateur, Londres
Cuisinier en herbe ? Développez votre répertoire tout en autonomisant les réfugiés avec une leçon de cuisine de l'initiative Migrateful. Après avoir travaillé avec des personnes déplacées en Afrique du Nord, France et Londres, c'est en enseignant un cours d'anglais que la fondatrice Jess Thompson a réalisé que la nourriture pouvait aider à établir des liens culturels tout en fournissant aux demandeurs d'asile, réfugiés et migrants avec les outils nécessaires pour construire une vie au Royaume-Uni. De nombreux anciens élèves de Migrateful dirigent même leur propre entreprise de restauration.
Les chefs migrants viennent du monde entier, ce qui signifie que les invités peuvent apprendre à cuisiner une cuisine éthiopienne, Albanie, Pakistan et plus. Les cours ont lieu à divers endroits autour de Londres et des sessions privées sont disponibles sur demande.
Soufi's, Toronto
Soufi's à la gestion familiale est spécialisé dans deux plats classiques du Moyen-Orient : maneesh (un pain plat savoureux avec diverses garnitures) et knafeh (un dessert imbibé de sirop). Jala et sa famille ont déménagé à Toronto en 2012 et 2015 respectivement, ouvrir leur restaurant en 2017 afin de célébrer leurs racines syriennes et prouver qu'il y a plus en Syrie que les scènes dévastatrices que vous voyez dans les nouvelles. La famille emploie des réfugiés récents pour garder leurs saveurs authentiques et soutenir les nouveaux arrivants dans leur transition vers une nouvelle vie au Canada.
Compagnie de café 1951, Californie
Oubliez d'où viennent vos grains de café - et votre barista ? Chaque année à 1951 Coffee Company à Berkeley, 100 réfugiés, les demandeurs d'asile et les titulaires d'un visa d'immigrant spécial du monde entier sont formés pour servir un breuvage décent. Le café de marque propre du café est un succès auprès des amateurs de caféine locaux, avec un troisième emplacement ouvert à la gare de Berkeley BART au début de 2019 pour compléter le café phare et le point de vente universitaire.
Festival de la nourriture des réfugiés, Paris
Aujourd'hui, le Refugee Food Festival est un mouvement mondial, mais tout a commencé à Paris. Le festival d'une semaine – imaginé par deux journalistes culinaires français après un voyage dans 18 pays dont le Népal, Cambodge et Oman – a lieu chaque mois de juin, encourager les restaurants à ouvrir leurs cuisines et à accueillir des chefs de pays déchirés par la guerre, pour éduquer, inspirer et piquer la curiosité à travers la nourriture.
La première édition a été lancée avec le soutien de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés en 2016. Les co-fondateurs Louis et Marine ne s'attendaient pas à ce que le festival ait un impact aussi large et durable, mais les événements se sont vendus en quelques jours, la couverture médiatique était élevée et les offres d'emploi affluaient pour les réfugiés participants. Trois ans plus tard et le festival se déroule dans 16 villes à travers le monde en 2019, y compris des débuts à Copenhague et à Londres.
