Du delta au désert, avec une rivière entre les deux :une histoire de trois safaris au Botswana
Le frisson d'observer la faune épique de l'Afrique lors des safaris au Botswana est rendu d'autant plus spécial en découvrant les environnements merveilleux qui la nourrissent. Explorez le delta enchanteur de l'Okavango, les riches habitats de la vallée de la rivière Chobe et les sables boursouflés du désert du Kalahari - ce que vous trouverez vous étonnera.
Delta de l'Okavango :canaux bordés de roseaux et îles isolées
Tout comme un poumon qui se dilate et se contracte à chaque respiration, le delta de l'Okavango se gonfle et se rétrécit (d'une incroyable superficie de 7000 km²) avec le va-et-vient des eaux de crue des lointaines hautes terres angolaises. Et ces eaux, comme l'oxygène que nous respirons, permettre à la vie d'exister à grande échelle ici.
Selon la période de l'année où vous voyagez, il existe une variété d'activités de safari pour profiter de l'habitat changeant du delta intérieur. Quand l'eau est à son apogée, couvrant une vingtaine, 000 km² entre juin et août, le delta est inondé d'animaux sauvages - quelque 200, 000 animaux arrivent pour boire ses eaux douces et se nourrir de la flore en éruption (ou pour manger les animaux qui le font).
L'environnement aquatique et le ciel bleu permanent vous permettent de profiter de l'expérience la plus typique de l'Okavango - être perché à travers les innombrables canaux bordés de roseaux dans un mokoro (pirogue traditionnelle). Sans un son autre que la symphonie jouée par la nature, et les yeux presque au niveau de l'eau, vous êtes vraiment immergé dans l'environnement. Nous avons repéré la plus petite grenouille du monde s'agrippant à un seul roseau, et leva les yeux vers un ciel bleu parsemé du rose des flamants roses. Les hautes eaux permettent également l'utilisation d'embarcations modernes, vous pouvez donc vous aventurer plus loin dans le delta pour atteindre des observations passionnantes des Big Five dans un bateau à moteur.
Il y a quelques îles permanentes dans l'Okavango telles que l'île du chef, qui sont riches en faune toute l'année, bien que les concentrations atteignent des proportions épiques lorsque les eaux environnantes sont à leur maximum. Les activités de safari sont plus traditionnelles ici, avec des promenades de la faune dans des véhicules 4x4 à toit ouvert. Les lions et les léopards sont des résidents de longue date sur l'île du chef, et (comme nous l'avons découvert) une meute de chiens sauvages est récemment arrivée. Et grâce au très médiatisé projet de réintroduction du rhinocéros du Botswana, les rhinocéros noirs et blancs sont maintenant là aussi. Le projet a récemment déplacé plus de 100 rhinocéros des parcs et réserves d'Afrique du Sud vers le delta dans le but de les protéger des braconniers - on pense que l'éloignement du delta et le manque de routes sont le meilleur moyen de dissuasion. Nous avons eu le plaisir de rencontrer l'un des débutants (un assez gros rhinocéros blanc) lors d'une promenade matinale de la faune depuis le camp de Mombo.
Lorsque l'eau est la plus basse (novembre à avril), c'est en fait le moment où les pluies tombent dans l'Okavango. À cette période de l'année, la faune résidente du delta laisse tomber ses petits et une pléthore d'oiseaux migrateurs arrivent, ce qui en fait un spectacle unique.
Parc national de Chobe :rivière, marais, lagunes et plaines inondables
Comme l'Okavango, Chobe est l'une des plus grandes destinations fauniques d'Afrique. Plus grand que certains pays et couvrant près de 11, 000 km², le parc est composé de trois environnements distincts, qui abritent tous des populations fantastiques d'animaux sauvages.
Le bien nommé Chobe Riverfront dans le nord-est du parc, qui s'étend sur les plaines inondables de la rivière Chobe, est réputé pour ses éléphants. Non seulement les individus sont parmi les plus grands du continent, mais à la fin de la saison sèche (septembre/octobre) les troupeaux peuvent se compter par dizaines de milliers, ce qui en fait sans doute le plus grand d'Afrique. Les activités de safari fonctionnent toute l'année et comprennent des excursions en bateau sur la rivière elle-même, ainsi que des promenades en 4x4 le long de ses rives et de ses plaines inondables. Que ce soit sur terre ou sur l'eau, ces options vous permettent de fermer des vues sur les éléphants, buffles, girafes, gnou, des antilopes et éventuellement des lions, léopards et guépards. Rien ne vaut les bateaux pour les rencontres d'hippopotames et de crocodiles. L'avifaune le long de la rivière est impressionnante de variété et omniprésente.
Selon que le canal Savuti coule ou non (il a été sec pendant des décennies jusqu'en 2008), la région de Savuti dans le coin sud-ouest du parc peut aller du marais à la savane ouverte. Grands monolithes rocheux, dépassant du paysage autrement plat, sont les terrains de prédilection des grands félins. Roche Léopard, avec ses grottes et son buisson dense, en font le terrain de jeu parfait pour son homonyme. Il y a plusieurs lodges de luxe dans cette zone, mais les automobilistes en 4x4 peuvent profiter de l'excellent camping.
Au nord-ouest de Chobe, où la rivière Linyanti s'étend à travers les plaines inondables, les marais de Linyanti fournissent un autre habitat unique pour suivre la faune. Une petite partie de cela tombe dans le parc national, le reste étant réparti entre trois immenses réserves privées :Linyanti (1250 km²), Selinda (1300 km²) et Kwando (2300 km²). Le sentiment d'exclusivité dans les réserves rivalise avec celui du delta intérieur, avec des prix élevés pour correspondre. Cela dit, Les promenades nocturnes et autres activités de safari non disponibles dans le parc national sont possibles ici. Plusieurs gîtes, comme Duma Tau, King's Pool Camp et Lagoon Camp, asseyez-vous fantastiquement au bord des lagons et offrez une observation de la faune depuis le camp. Des excursions en bateau sont possibles à partir de certains camps, et nous avons eu la joie d'observer de nombreux éléphants nager à travers la lagune de Zibadiaanja.
Désert du Kalahari :marais salants, garrigue et dunes
Le Kalahari offre un avant-goût brutalement honnête de ce à quoi ressembleraient Chobe et le delta de l'Okavango si Mère Nature fermait les robinets. Alors que vous volez vers le sud depuis Chobe et l'Okavango, vous ne pouvez pas vous empêcher de remarquer que la transition du terrain de jeu verdoyant au désert lugubre est tout sauf progressive - c'est une ligne dans le sable. Franchissez cette frontière tectonique et vous êtes dans ce que les Tswana appellent les Kgalagadi, qui se traduit par le « Pays de la soif ».
Remarquablement, la vie existe sur ce terrain inhospitalier, et les safaris ici donnent lieu à des rencontres mémorables. Nous avons longé le bord du Ntwetwe Pan (l'un des nombreux marais salants autour du parc national de Makgadikgadi Pans) en quad, passage des troupeaux de zèbres et de gnous (et quelques autruches), avant de repérer de rares hyènes brunes lors d'une promenade sauvage en 4x4 au coucher du soleil. Les suricates ont élu domicile sur les bords de ces casseroles, comme nous l'avons observé, mais aussi dans les garrigues du 52, La réserve de gibier du Kalahari central (CKGR) de 000 km² et autour des dunes rouges du parc transfrontalier de Kgalagadi dans l'extrême sud du Botswana. Les lions du Kalahari à crinière noire patrouillent également dans les deux dernières zones protégées.
La région de Makgadikgadi Pans et la CKGR sont mieux visitées pendant la saison sèche (de mai à octobre) en raison de la détérioration des conditions de conduite lorsque les pluies tombent - la saison sèche coïncide avec le meilleur moment pour observer la faune. Le parc transfrontalier de Kgalagadi est possible de visiter toute l'année, mais décembre à mai est la période la plus agréable.
Les activités de safari dans les parcs du Kalahari sont limitées aux safaris, soit organisé par votre opérateur de safari ou lodge, ou si vous voyagez avec un 4x4 bien équipé, la conduite autonome est possible.
